Après quelques mois où elle a été en suspens, la Cavalcade des blogs revient avec un thème de circonstance : les pauses dans son équitation (ou avec son cheval) et leurs bénéfices. Et c’est Audrey, du blog « Qalo et Lolotte » qui reprend les rênes ce mois-ci.
N’ayant jamais été dans l’obligation de mettre ma pratique
entre parenthèses dans ma courte vie de cavalière (j’attaque ma cinquième année
à cheval), je me suis longtemps demandé comment j’allais pouvoir aborder ce thème.
Et puis je me suis rendu compte que depuis cet été, c’est à une pause dans ma
progression à cheval que je suis confrontée.
On ne regarde pas mes pieds bien enfoncés dans les étriers... |
Je vous retrace le contexte : originaire de la Drôme où
j’ai commencé à monter en septembre 2013, j’ai été mutée l’année suivante en
fond de vallée savoyarde (plus loin, on m’affectait en Italie…), là où l’équitation
n’est pas le sport national (vu le contexte, on préfère le ski) et où il n’y a
pas pléthore de centres équestres. J’ai donc continué à monter dans mon club d’origine
en revenant voir mes proches tous les week-ends. Puis j’ai cherché un endroit
où monter en Savoie afin de réduire mon nombre d’aller-retour et de monter plus
fréquemment pour progresser davantage. J’ai alors déniché une petite structure
familiale agréable (même si l’absence de manège l’hiver avec la neige et les
sols gelés rendait la pratique de l’équitation un peu plus compliqué pendant
quatre à cinq mois) qui me permettait donc d’être à cheval 1 à 2 fois par
semaine. Mais voilà qu’au début de l’été, ce club sympathique a fermé et je n’ai
pas encore retrouvé LA structure qui me conviendrait. Alors que je montais en
moyenne 1h30 par semaine, me voilà réduite à n’être à cheval qu’une heure tous
les quinze jours. Ce qui implique un ralentissement significatif de ma
progression. Je ne suis donc pas à proprement parler « en pause »
dans ma pratique de l’équitation, mais en pause au niveau de mes progrès.
Ce temps que je passe à ne plus beaucoup monter et le
contexte dans lequel je me trouve ont cependant un bénéfice non négligeable :
celui de me permettre de réfléchir à mon futur savoyard à cheval. Je suis encore en plein
dans cette réflexion et j’ai choisi de vous en parler un peu plus. Plusieurs
pistes s’ouvrent à moi, je n’ai pas encore choisi vers laquelle me tourner.
La première serait de trouver un nouveau centre équestre.
Mais les infrastructures sont rares. Seulement deux dans un périmètre assez
proche, mais soit ils ont de sacrés défauts à mon sens, soit ils menacent de
fermer. Et les autres sont alors à quarante minutes minimum de chez moi. Un peu
loin pour aller prendre un cours après une grosse journée de boulot…
La deuxième option serait de prendre une demi-pension. En
club, je rencontre le même problème que plus haut en terme d’infrastructures.
En écurie de propriétaire, je ne me sens pas encore capable d’évoluer seule
avec un cheval sans moniteur à proximité, ce qui est désormais le cas dans mon
ancien club devenu pension.
Enfin, la dernière possibilité serait d’acheter mon propre
cheval. Mais là encore, je ne m’en sens pas le niveau, je n’en ai pas encore
les moyens. Et j’aimerai lui offrir une vie au pré en troupeau à l’année, ce
qui n’est pas possible dans mes montagnes où les hivers sont assez rugueux et
où les bonnes écuries proposent essentiellement des pensions au box.
En bref, il me faut encore réfléchir à mon futur à cheval,
et trouver une bonne structure où je pourrai à nouveau évoluer plus souvent (peut-être avec une demi-pension
puisque c’était mon projet cet été) et donc reprendre ma progression. D’autant
plus que je sens à chaque séance drômoise que je perds en condition lorsque je
ne monte pas de quinze jours. Mes cuisses me demandent d’arrêter après quinze
minutes de détente…
bonjour,ayant connu ce genre de pause suite a mes deux grossesses, je peux vous dire qu'il faut reprendre doucement , ecouter son corps pour ne pas regretter et le faire de manière progressive mais suivie!
RépondreSupprimerMerci pour ces conseils ;)
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