La crinière blonde héberge la cavalcade du mois et a choisi le thème du défi équestre.
Il y
a bien un défi que je me suis lancée il y a environ un an, mais que j’ai gardé
dans un coin de la tête jusqu’à maintenant. Jusqu’à très récemment, je n’en
avais parlé à personne car tant qu’il restait « secret », je me
mettais moins de pression pour le réaliser. L’évoquer le rendait plus réel et
me donnait une sorte d’obligation de résultat quant à sa réalisation. Mais
finalement, parfois, un peu de pression se révèle être un bon stimulant !
Si vous me lisez depuis quelques temps, vous
savez que je rencontre quelques difficultés en saut et qu’une de mes résolutions de l’année est de parvenir
à surmonter ce petit blocage qui me gâche bien des séances.
En
effet, malgré un certain stress qui m’habitait à l’approche des obstacles, mes
débuts en saut n’étaient pas trop mauvais (en tout cas pas traumatisants) au
point de participer au concours interne
de mon club en 2014, j’ai assez rapidement perdu le peu de confiance qui m’habitait
suite à plusieurs chutes (sans gravité, heureusement, mais que voulez-vous, je
n’aime pas tomber !). Du coup, dès que je sais que la séance qui m’attend
va être composée de sauts, je stresse, je me crispe à cheval (en témoignent les
courbatures que j’ai eues dans le dos après ma dernière séance, le genre que je n’ai qu’après une chute…) et ma
monture le sent, ce qui, selon le cheval, n’arrange rien… Résultat, j’ai
énormément de mal à faire de bonnes séances, voire à rester sur le dos de mon
fier destrier.
Mais
j’ai la volonté de dépasser tout ça, de progresser encore et encore. Alors je
travaille, je me reprends en main. Je me tourne vers des chevaux en qui j'ai
plutôt confiance (même si les chevaux en qui j’ai le moins confiance en saut n’étaient
pas responsable de la plupart de mes séances
catastrophique, au pire ils étaient un peu nerveux et je me crispais, ce qui n’augurait
rien de bon) pour petit à petit me rassurer grâce à de « bonnes »
séances, à reprendre confiance en moi (ce qui, entre nous, n’est pas une mince
affaire) et à dépasser mon appréhension du saut.
« Et le défi dans tout ça ? » me direz-vous…
Si parvenir à surmonter mon blocage en représente un sacré, je me lance surtout le défi de participer à un concours en 2016 (au printemps, dans l’idéal). En effet, en allant encourager mes camarades, j’ai découvert l’ambiance qui règne dans un centre équestre en effervescence lors de l’organisation d’un CSO, ce qui m’a donné envie d’en faire partie également. Mais l’appréhension est pour le moment toujours plus forte. Le jour où je me lancerai sur un parcours devant de nombreuses personnes, moi qui n’aime pas être sous le feu des projecteurs, qui manque totalement de confiance en moi et qui ai toujours l’impression d’être ridicule, j’aurai déjà dépassé pas mal de choses, et ce sera synonyme d’énormes progrès, autant à cheval qu’à titre plus personnel.
Rendez-vous donc dans un an pour voir si j’ai relevé le défi (édit : voici la réponse)
Et vous, quel défi équestre avez-vous envie de vous lancer ?
Et vous, quel défi équestre avez-vous envie de vous lancer ?
Eh bien, nous avons le même défi de participer à un concours ! Sauf que moi je dois le faire avant septembre je pense...
RépondreSupprimerBonne chance à nous !
Il y a trop de boulot de mon côté pour envisager de relever ce défi aussi tôt !
SupprimerOui, bonne chance à nous, on peut le faire ;)