Depuis une
semaine, nous avons un temps d’automne. Difficile de se croire en juillet avec
cette pluie qui tombe tous les jours. Mais j’ai bon espoir de pouvoir monter ce
matin quand je vois qu’il ne pleut pas lorsque j’ouvre mes volets.
Mais c’est
sans compter sur les gouttes qui commencent à s’agglutiner sur le pare-brise au
moment où je monte dans ma voiture pour me rendre au club. Je me dis que je
vais sans doute faire la route pour rien.
Arrivée au
centre, notre moniteur nous attribue quand même les chevaux : pour du
saut, je choisis Gamin parmi ceux qui me sont proposés, j’ai besoin de
reprendre un peu confiance sur un parcours.
Je panse et
équipe mon cheval sans souci, Gamin est toujours adorable. Il a d’ailleurs
droit à une bonne dose de câlins et grattouilles en attendant le feu vert pour
partir dans la carrière.
Une légère
accalmie et nous nous mettons en selle. On fait marcher puis on attaque notre
détente au trot, avant d’enchaîner quelques tours de galop à chaque main. Tout
va bien, je perds un peu mes étriers au galop mais j’arrive à les remettre
rapidement : je suis plutôt à l’aise sur Gamin, je ne stresse donc pas
quand ça arrive et les récupère d’autant plus facilement.
Puis on détend
les chevaux sur un vertical puis un oxer, passés à main droite.
Lorsque tout
le monde a passé ces deux obstacles, nous nous attaquons au parcours
suivant :
(en gros, il ressemblait à ça...) |
Stressée
notamment par la ligne de trois verticaux et les courbes, j’ai du mal à
relancer mon cheval avant l’obstacle et le relance après, Gamin manque donc
d’impulsion et les premiers sauts sont laborieux (et par conséquent, ma
position n’est pas top non plus), mais j’ai un cheval très sympa et il passe les
obstacles malgré tout...
Sur les
trois derniers, je me sens un peu plus en confiance et réalise qu’il faut
relancer avant l’obstacle, la fin de parcours se passe alors plutôt bien.
La pluie
redouble d’intensité, on fait donc marcher nos chevaux, et on les ramène au box
pour qu’ils soient au sec (la pluie n’a pas été trop violente, mais ils sont
un peu mouillés et il ne fait pas des températures caniculaires (moins de 20°C)).
Puis le casse-croûte est sur le point d’arriver. Je décide de desseller et
panser Gamin dans son box où il est d’habitude tranquille, mais là, il est
pénible, ne tient pas en place, se « bagarre » avec son voisin.
J’attends donc que son grain arrive, et il redevient sage comme une image, on
peut finir le pansage !
Bilan :
-
Ma chute du
dernier parcours a laissé des traces, je sais que je suis sur un cheval qui va
tout passer ou presque, qui n’est pas vicieux,
mais je me stresse quand même un peu. Je crois que je vais avoir besoin
de quelques parcours avec lui pour reprendre confiance et envisager de passer à
un autre cheval.
-
J’en ai
quand même tiré quelques leçons, je ne me suis pas relâchée à l’abord du
dernier obstacle qui du coup est mieux passé !
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