[JdB #14] 12 juillet 2014 : Saut

14 juil. 2014

Depuis une semaine, nous avons un temps d’automne. Difficile de se croire en juillet avec cette pluie qui tombe tous les jours. Mais j’ai bon espoir de pouvoir monter ce matin quand je vois qu’il ne pleut pas lorsque j’ouvre mes volets.
Mais c’est sans compter sur les gouttes qui commencent à s’agglutiner sur le pare-brise au moment où je monte dans ma voiture pour me rendre au club. Je me dis que je vais sans doute faire la route pour rien.

Arrivée au centre, notre moniteur nous attribue quand même les chevaux : pour du saut, je choisis Gamin parmi ceux qui me sont proposés, j’ai besoin de reprendre un peu confiance sur un parcours.
Je panse et équipe mon cheval sans souci, Gamin est toujours adorable. Il a d’ailleurs droit à une bonne dose de câlins et grattouilles en attendant le feu vert pour partir dans la carrière.

Une légère accalmie et nous nous mettons en selle. On fait marcher puis on attaque notre détente au trot, avant d’enchaîner quelques tours de galop à chaque main. Tout va bien, je perds un peu mes étriers au galop mais j’arrive à les remettre rapidement : je suis plutôt à l’aise sur Gamin, je ne stresse donc pas quand ça arrive et les récupère d’autant plus facilement.

Puis on détend les chevaux sur un vertical puis un oxer, passés à main droite.

Lorsque tout le monde a passé ces deux obstacles, nous nous attaquons au parcours suivant :
(en gros, il ressemblait à ça...)

Stressée notamment par la ligne de trois verticaux et les courbes, j’ai du mal à relancer mon cheval avant l’obstacle et le relance après, Gamin manque donc d’impulsion et les premiers sauts sont laborieux (et par conséquent, ma position n’est pas top non plus), mais j’ai un cheval très sympa et il passe les obstacles malgré tout...
Sur les trois derniers, je me sens un peu plus en confiance et réalise qu’il faut relancer avant l’obstacle, la fin de parcours se passe alors plutôt bien.

La pluie redouble d’intensité, on fait donc marcher nos chevaux, et on les ramène au box pour qu’ils soient au sec (la pluie n’a pas été trop violente, mais ils sont un peu mouillés et il ne fait pas des températures caniculaires (moins de 20°C)). Puis le casse-croûte est sur le point d’arriver. Je décide de desseller et panser Gamin dans son box où il est d’habitude tranquille, mais là, il est pénible, ne tient pas en place, se « bagarre » avec son voisin. J’attends donc que son grain arrive, et il redevient sage comme une image, on peut finir le pansage !

Bilan :
-          Ma chute du dernier parcours a laissé des traces, je sais que je suis sur un cheval qui va tout passer ou presque, qui n’est pas vicieux,  mais je me stresse quand même un peu. Je crois que je vais avoir besoin de quelques parcours avec lui pour reprendre confiance et envisager de passer à un autre cheval.

-          J’en ai quand même tiré quelques leçons, je ne me suis pas relâchée à l’abord du dernier obstacle qui du coup est mieux passé !

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