Jour 1 :
Arrivée au
club à 9h, on attend que tout le monde arrive en discutant et en choisissant
nos chevaux. Je choisis Kolline.
On se rend alors à l’écurie pour préparer nos montures avant le départ à 10h15, pour une rando de 4h30 environ.
On se rend alors à l’écurie pour préparer nos montures avant le départ à 10h15, pour une rando de 4h30 environ.
Durant la
balade, nous nous arrêtons à deux reprises : une pause clope pour les
fumeurs dans un premier temps, puis un arrêt pique-nique dans les noyers.
Je prends
plaisir à voir évoluer les chevaux à l’extérieur, sur des chemins non
goudronnés, plutôt qu’en carrière. Kolline, qui est très craintive, est
attentive à tout. Elle fait deux ou trois écarts, que ce soit en sentant
quelque chose dans l’herbe (serpent, lézard ? Je n’ai rien vu, mais
visiblement, elle si) ou en essayant d’approcher d’une source où l’eau coulait…
Et panique lorsqu’on passe à côté de vaches. Elle embarque un peu au trot à ce
moment-là, mais j’arrive à la maîtriser sans trop de difficultés.
Puis, après
avoir essuyé de nombreuses attaques de taons (j’espère très sincèrement ne pas
avoir raté la sale bête qui a eu la bonne idée de me piquer à l’index droit, ce
qui m’a engourdi la moitié de la main tout au long de la deuxième journée…),
nous arrivons au gîte vers 15h30.
Les chevaux, qui semblent bien fatigués, sont ravis que l’on mette pied à terre. Nous nous occupons alors d’eux et les conduisons à la douche. C’est sans compter sur Kolline qui refuse d’approcher de l’attache. Avec l’aide d’un camarade de rando, je parviens tant bien que mal à la doucher. Après avoir passé le couteau de chaleur, je la conduis au pré où elle retrouve ses camarades qui semblent tous avoir retrouvé une seconde jeunesse ! Même les papys se comportent comme de jeunes poulains !
Les chevaux
installés, nous pouvons donc récupérer à notre tour, tranquillement installés
autour d’une piscine dont l’eau est un peu trop fraîche. Mais nous avons une vue magnifique, avec nos montures au premier plan et les contreforts du Vercors
et de la Chartreuse au second.
Jour 2 :
Nous
quittons le gîte vers 13h et nous mettons en route en direction du club. Un
orage est annoncé en fin de journée, il ne faut donc pas trop traîner !
Les taons
sont toujours de la partie, en moins grand nombre que la veille, mais malgré
tout bien présents… Le soleil aussi (mes épaules rouges en ont témoigné pendant
une dizaine de jours…).
La ballade
se passe sans trop d’encombres, si ce n’est une Kolline toujours aussi
craintive. On repasse à côté des vaches vues la veille. Je parle et tente d’apaiser
ma jument et elle longe le parc en étant un peu nerveuse, mais sans embarquer…
jusqu’à ce qu’un autre cheval passe un peu trop près de la clôture et qu’une
vache tape dans une tôle. Nous voilà donc parties dans un grand trot, je
canalise comme je peux Kolline, en parlant calmement. Je ne dois surtout pas
paniquer, ni crier, car ça l'effraie encore plus et c'est la chute assurée. Elle retrouve son
calme assez rapidement.
Mais deux
chevaux dans une pâture, qui approchent un peu trop et qui galopent le long de
la clôture pour nous suivre, l’effraient une nouvelle fois. Nous voilà
reparties et j’ai cette fois plus de mal à la calmer. Nous sommes en plus dans
une descente, je suis les conseils de mes moniteurs pour pouvoir la ralentir,
ce qui arrive au bout d’une bonne centaine de mètres.
Le reste de
la ballade se déroule plutôt bien. Nous faisons deux galops : le premier
était voulu, le second un peu moins : pour accélérer le rythme, ma
monitrice a voulu lancer sa jument dans un bon trot mais celle-ci est partie au
galop et tout le monde a suivi (heureusement que je venais juste de remettre
mes étriers…). Un peu stressée par l’idée de galoper car Kolline a une bonne
pointe de vitesse, j’ai finalement réussi à rester en selle tout en modérant l’allure
de ma jument.
Nous
arrivons au centre lorsque l’orage commence : nous avons juste le temps de
rentrer les chevaux avant que la pluie ne tombe ! Nous nous occupons des
chevaux avant de les remettre au box. Ils ont bien mérité un peu de repos et de
foin !
Bilan:
Ces deux
jours ont été très agréables. Un vrai plaisir de partager ces moments avec des chevaux, d’être en pleine nature avec eux. Je crois que c’est ce qui me plaît le
plus en équitation (ce pourquoi j’ai commencé à monter). Je ressors satisfaite
de sa rando car j’ai réussi à rester en selle et à gérer une jument nerveuse et
craintive en extérieur. J’attends donc avec impatience la prochaine !
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