[JdB #22] 13 septembre 2014 : Dressage

14 sept. 2014

Dressage aujourd’hui. Parmi les chevaux qui me sont proposés, je souhaiter en choisir un qui n’était pas déjà monté afin d’avoir le temps de m’occuper de lui. J’ai donc choisi Nika, car avec elle, j’ai eu le sentiment d’avoir progressé sur une séance de dressage.

Je la sors à l’attache pour pouvoir la panser et l’équiper, et cette fois-ci, je n’ai pas rencontré trop de difficultés. Bien que toujours un peu chatouilleuse, elle est restée assez tranquille.

Une fois ma jument équipée, nous rejoignons la petite carrière où je me mets en selle.

On effectue un début de détente au pas, tranquillement.  Au moment de passer au trot, j’ai un peu beaucoup de mal à la faire avancer : au milieu de la détente, je n’ai déjà plus de jambes. Je prends une cravache, lui la frotte sur l’épaule pour lui montrer qu’elle est là, et comme par magie, j’ai une Nika plus à l’écoute et qui avance beaucoup mieux. Nous pouvons donc continuer la détente entre figures de manège et transition-allongement.

Nous passons ensuite au galop, qui se déroule beaucoup mieux que la fois précédente. Nika n’embarque pas trop, je ne perds pas mes étriers, donc je suis beaucoup plus à l’aise, et j’arrive à la ralentir un peu si elle accélère.

Commence alors la séance de dressage à proprement parler. L’objectif du jour est de travailler l’incurvation de notre cheval. On doit dans un premier temps placer correctement ses aides dans les coins, d’abord au pas, puis au trot. Je rencontre quelques difficultés au début puis je commence à comprendre au pas. Mais au moment de passer au trot, tout se complique : Nika est assez raide, je commence au trot enlevé mais j’ai du mal à utiliser mes jambes. J’essaie donc de faire l’exercice au trot assis, mais je suis secouée comme un cocotier. On finit malgré tout par ne pas trop mal s’en sortir.

Puis notre moniteur nous demande d’incurver nos chevaux sur toute la piste, et là, une véritable galère. Ma jument accélère,  je n’arrive donc pas à la placer correctement car je dois à la fois la ralentir et mettre des jambes. J’ai beaucoup de mal à combiner les deux.

Enfin, il nous demande d’essayer d’effectuer le même travail au galop (mais essayer, c’est tout ce que je pourrai faire de toute façon :  vu comme j’ai du mal au galop avec Nika, je vais vraiment « ramer » pour essayer de l’incurver… d’autant plus que sur les cinq chevaux au travail sur cette séance, notre moniteur n’en voit qu’un ou deux capables de faire parfaitement l’exercice et Nika n’en fait pas partie…). Sur deux tours, ça ne se passe pas trop mal (l’incurvation est très moyenne, mais au moins j’essaie).  Mais après, les chevaux semblent en avoir autant marre que nous et Nika accélère, je la place donc sur un cercle pour essayer de la ralentir mais elle repasse au trot et j’ai du mal à la remettre au galop (j’ai entre temps passé ma cravache à une cavalière en détresse). Quand j’y parviens, mon moniteur me demande d’essayer de l’incurver, mais je me contente d’essayer de rester sur ma jument vu comme je suis secouée comme un cocotier…

On met pied à terre après avoir fait marcher et félicité nos chevaux.

Je ramène Nika à son box pour le pansage (je n’ai plus de place à l’attache). Mais l’heure du grain approche et Nika est agitée et je perçois une tentative de morsure. J’attends donc qu’elle ait sa ration pour qu’elle soit plus calme. Je la panse et la chatouilleuse envoie un sabot sur le côté. Elle tape dans le mur (si j’étais 50cm plus proche de sa croupe, je pouvais me le prendre dans les genoux…), je ne me laisse pas faire et elle ne recommence pas !

Bilan : une bonne séance mais usante. J’attends les courbatures annoncées par le coach, pour le moment rien, pourvu que ça dure !
Je suis assez contente de Nika sur certains points : elle n’a pas trop tenté d’arracher les rênes (ce qu’elle fait fréquemment) et a été moins pénible au pansage que la dernière fois. De plus, elle a un peu moins tenté d’embarquer).

Mais on (enfin moi surtout) n’a pas mal galéré sur les incurvations : j’ai eu du mal à placer ma jambe interne que je mets souvent sur la sangle sans m’en rendre compte, à combiner toutes les aides pour garder le bon rythme…
Vivement la prochaine !

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