Quand j’arrive
ce matin, j’ai envie de refaire du saut, puisqu’on n’en a pas fait depuis un
bout de temps maintenant, et c’est le programme que m’annonce le moniteur.
Je choisis
un cheval sur lequel je me sens à l’aise sur les barres : Enzo… Je
n’aurais peut-être pas du…
Je vais donc
le chercher dans son box pour pouvoir le panser, je prends mon temps puisque je
suis en avance, puis je l’équipe et nous rejoignons la grande carrière.
Nous
commençons par détendre nos chevaux au pas et au trot, et enchaînons avec
quelques tours de galop à chaque main.
On passe
alors quelques obstacles isolés. Le premier au trot à main droite, et les
suivants (un vertical, puis un oxer) au galop : le vertical à main droite
et l’oxer à main gauche.
Le premier
saut au trot n’est pas terrible (je n’aime décidément pas sauter au trot, je n’arrive
pas à accompagner le cheval correctement). Le second, au galop, n’a rien à lui
envier (je dois reprendre mes habitudes et mes réflexes). Le dernier en
revanche est nettement mieux.
On peut alors
se lancer sur le parcours, qui ressemble globalement à ça :
Les croix me
semblent un peu hautes (en comparaison des obstacles que j’ai déjà sautés) mais
je devrai bien me lancer… Je passe en quatrième position. Et pendant qu’on
attend le passage des autres cavaliers, je sens Enzo nerveux, il se chauffe,
mais je reste assez confiante.
Nous nous
lançons sur le parcours. Tout se passe bien (même si Enzo va un peu vite à mon
goût) sur les premiers obstacles, j’accompagne bien mon cheval. Mais arrive le
dernier saut, que j’anticipe trop. Je suis alors déséquilibrée et me retrouve
cramponnée à l’encolure d’Enzo pour un gros câlin sur une dizaine de mètres. Et
au moment où je commence à me redresser pour me replacer dans la selle, mon
charmant cheval en décide autrement. Il baisse la tête en faisant un petit saut, et je me retrouve
par terre. Plus de peur que de mal (j’ai surtout eu peur de me prendre un coup
de sabot car je suis tombée devant Enzo et j’ai eu le temps de me demander s’il
allait s’arrêter avant de me marcher dessus… Et heureusement, il l’a fait).
Je remonte
pour laisser la dernière cavalière faire son parcours. On laisse marcher les
chevaux avant de les ramener au box pour un petit pansage et une ration de
granulés.
Bilan :
Après avoir débriefé avec mes collègues et mon moniteur, il semblerait que mon
parcours ait été parfait, jusqu’au dernier obstacle… Dommage qu’une chute soit
venue le ponctuer. Moi qui avais envie de sauter aujourd’hui, parce que ça me
manquait, j’ai été servie. Mais heureusement, à part un léger mal de dos, pas
de grosse blessure. Je note juste que je devrais peut-être être un peu moins en
confiance en saut avec Enzo…
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