Aujourd’hui, tous les
chevaux qu’il est possible de monter sont déjà en cours quand j’arrive. En
effet, pour économiser les chevaux qui seront en concours le lendemain, le club
ne met en cours qu’une dizaine de montures pour la journée.
Je choisis donc Nika, un
choix de cœur puisque je commence à apprécier cette jument malgré son caractère
et le travail avec elle. De plus, j’ai l’habitude de la choisir en dressage ou
mise en selle. La séance de barres au sol me permettra d’évoluer avec elle dans
un autre domaine pour envisager de la choisir plus tard sur un cours de saut
(étant donné que la seule fois que j’avais sauté avec elle, je n’étais vraiment
pas rassurée, je ne la choisis plus quand il y a des barres).
Je récupère Nika après le
cours de 11h, me mets en selle et commence la détente. Tout se passe bien, la
jument est assez à l’écoute, et j’ai l’impression au moment du galop qu’elle n’accélère
pas comme elle le faisait cet été (à moins que ce soit moi qui ai pris
confiance et qui me sens plus à l’aise sur son dos…)
Nous pouvons donc commencer
le parcours qui comprend quelques petites croix et des barres au sol.
On détend nos juments sur
une croix au trot. Stressée à l’idée de sauter, Nika prend le galop, je n’arrive
pas à la remettre au trot, je me crispe et n’accompagne pas le saut.
Le premier parcours, censé
se faire au galop, est très compliqué. Encore un peu crispée, je n’arrive pas à
communiquer correctement à Nika ce que j’attends d’elle, elle décide donc de ne
pas trop coopérer. Elle accélère face à l’obstacle, refuse de prendre le double
de barres au sol à cinq reprises, je ne parviens pas à la diriger au bon
endroit… N’en pouvant plus de batailler avec elle, je ne passe pas la dernière
croix.
On recommence ce parcours,
mais mon moniteur me demande de le faire au trot de travail pour que je puisse
mieux cadrer Nika et qu’elle n’en fasse plus
qu’à sa tête. Sur les conseils du coach, je place mes mains assez haut
afin que la jument n’accélère pas et garde l’allure souhaitée, mais elle
ralentit de plus en plus jusqu’à se rapprocher du pas. Je dois donc trouver le
juste dosage entre la position de mes mains et mes jambes pour qu’elle ne
ralentisse ni n’accélère trop. Le début de parcours se passe bien, elle refuse
toujours de passer correctement le double de barres au sol, je lui fais faire
un cercle serré pour la ramener au centre de la barre et elle finit par accepter
de faire ce que j’attends d’elle.
De retour à l’écurie, je
commence le pansage mais Nika ne tient pas en place. Jusqu’à ce que je la
remette au box avec son grain. Le pansage se termine bien et je la laisse après
une caresse et une carotte.
Bilan : Une séance
compliquée, mais au deuxième passage, j’ai pu ressentir du mieux avec une meilleure
maîtrise de l’allure et de la direction. J’ai également sauté (de toutes
petites croix, certes) avec Nika alors que j’étais restée sur une frayeur la
dernière fois. Je suis cependant restée bloquée sur le premier saut au galop.
J’ai encore du chemin à parcourir afin de ne plus avoir trop peur à l’obstacle.
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