Cette semaine, on change exceptionnellement de coach, et notre monitrice nous annonce une séance de dressage. C'est pour moi l'occasion de tester, enfin, Lutin. En effet, on me l'a décrit comme un cheval calme qui pourrait me convenir à l'obstacle, mais avant de franchir des verticaux et autres oxers avec lui, je préfère faire quelques séances de plat pour apprendre à le connaître.
Les vacances chamboulant tout le planning, on m'annonce que le cours sera avancé et je fais donc un pansage rapide, me focalisant sur les parties du corps du cheval en contact avec la selle et sa sangle, ainsi que sur les pieds, me disant que je me rattraperai sur le pansage d'après séance. Je commence à équiper Lutin qui ne fait aucune difficulté avec la selle. En revanche, c'est une autre histoire avec le filet : il lève la tête haut (et comme il est déjà très grand, autant vous dire qu'il ne me rend pas les choses faciles...), attrape les rondelles du mors... Nous devons nous y mettre à trois pour finir de le préparer.
Nous rejoignons la carrière où je me hisse sur le dos de Lutin avec un petit peu de mal, mais pas trop non plus (je suis assez étonnée, étant donné la hauteur à laquelle il se trouve !). Nous nous mettons en route, et je découvre un cheval plutôt calme, bien à l'écoute de mes demandes tout au long de la détente (je n'ai pas eu à utiliser de cravache pour le réveiller, un simple claquement de langue lui rappelait ma présence). Je redoute un peu l'étape suivante : le galop. En effet, Lutin n'est pas réputé pour être un fauteuil, bien au contraire... Il est souvent comparé à un cheval à bascule quand il galope. A raison ! J'ai d'abord un peu de mal à bien accompagner son mouvement, mais je m'habitue peu à peu. Par chance, il garde un rythme vraiment tranquille, ce qui me permet de ne pas me crisper quand je perds un étrier.
Nous attaquons ensuite le dressage.
Dans un premier temps, nous travaillons sur un cercle au trot assis que nous essayons peu à peu d'évaser et de resserrer en utilisant correctement les aides intérieures ou extérieures selon les cas. Je suis sur un cercle avec Népal, le grand copain de Lutin, et il est assez difficile de les motiver tous les deux en même temps... ainsi, quand Lutin, se met en route, Népal s'arrête et mon grand gris fait de même. L'exercice n'est donc pas très concluant et je ne parviens pas à bien utiliser mes aides au bon moment.
Dans un deuxième temps, nous devons réaliser une petite volte de 5 ou 6 mètres de diamètre en n'utilisant que les aides extérieures. Sur le premier passage, je ne me sers pas correctement de mes aides et le résultat n'est pas brillant. Je corrige cela sur les deux passages suivants qui se révèlent être plutôt réussis.
Enfin, nous terminons au pas sur des demi-voltes sur lesquelles nous travaillons les hanches en dedans. Après explication de l'exercice (que nous découvrons pour la plupart) par notre monitrice, je tente un premier passage, mais inverse mes aides au début du travail, c'est donc un assez beau raté de ma part. Sur la deuxième demi-volte, je cherche à corriger mon erreur, mais je n'ai pas assez de contact avec la bouche, ce n'est donc qu'une réussite partielle.
Afin de détendre un peu les chevaux, nous les laissons trotter tranquillement rênes longues, puis nous mettons pied à terre avant de ramener tout ce petit monde à l'écurie.
Lutin a le droit à un bon pansage et une bonne ration et je le laisse se reposer.
Bilan :
Une séance intéressante, avec une autre façon d'enseigner qu'il est sympathique de découvrir. En effet, mes deux moniteurs n'ont pas la même façon de nous observer et relèvent des défauts différents ce qui permet d'évoluer.
J'ai un peu de mal en dressage, n'ayant pas une coordination exceptionnelle, mais j'ai apprécié travailler sur des exercices un peu différents de ce que je fais d'habitude et d'en découvrir d'autres, ça me donne l'impression d'avoir appris de nouvelles choses !
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