Ce mois-ci, c'est Larme, du blog Équilibre équestre qui héberge l’événement avec le thème "Remise en question".
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A titre personnel, j’ai souvent dû me remettre en question,
notamment sur le plan des études et du travail. Après un échec à un concours,
ou un travail qui finalement ne me convenait pas, il m’a fallu m’interroger sur
mes compétences, sur mon avenir, jusqu’à ce que je trouve le poste qui me
correspondait vraiment.
1. Une cavalière face au doute…
Si un cavalier expérimenté peut remettre en question son
approche de l’équitation, ou son enseignement, je n’en suis de mon côté qu’au début de mon
apprentissage. Je n’ai donc pas encore suffisamment de recul sur ce qu’on
m’apprend et mes doutes portent essentiellement sur ma capacité à devenir un
jour une « bonne » cavalière.
Ainsi, après une mauvaise séance, une chute, ou lorsque je remarque que la peur est toujours présente à certains moments et entraîne chez moi une sorte de régression (je suis bloquée par mes émotions et je n’ose plus faire ce que je faisais quelques semaines auparavant : sauter sans appréhension, galoper sans étriers...), je me demande si je suis vraiment faite pour monter à cheval, ou si je serai un jour capable de surmonter ma peur.
Mais ces remises en question sont nécessaires car elles permettent de se dépasser et de progresser.
2. Douter pour progresser
Face à une telle affirmation, on peut se demander comment
il est possible d'évoluer en se remettant très souvent en question.
Tout d’abord, lorsque je me demande si je suis faite pour monter,
je me rends compte que je n’ai rarement été aussi épanouie que lorsque je suis
au contact d'un cheval, que je me sens réellement bien dans une écurie et que pour rien au
monde je ne pourrais m’en passer. Ce type de remise en question me permet de
mettre à l’épreuve ma motivation pour pratiquer ce sport, et donc de
m’accrocher malgré la peur que je rencontre parfois/souvent.
De même, après une chute ou une mauvaise séance, je m’interroge
sur ma pratique afin de repérer ce qui n’a pas fonctionné, de déterminer la raison pour laquelle j’ai rencontré des
difficultés et de comprendre ce que j’ai mal fait pour arriver à une telle
situation. En analysant ainsi mes erreurs, je peux espérer ne plus les refaire
ou les limiter, ce qui, par conséquent, est censé me permettre de progresser.
Par exemple, après ma chute de Népal en janvier dernier, j’ai compris que j’étais beaucoup trop crispée, j’ai
donc voulu trop ralentir mon cheval avant l’obstacle sans mettre plus de jambes
ce qui a occasionné un beau refus pour Népal et un beau vol plané pour moi… Je sais désormais qu’il faut que j’essaie de
me détendre face à l’obstacle, que je motive plus mon cheval à l’abord de
celui-ci, et pour le moment, ça fonctionne plutôt pas mal au vu de mes dernières séances avec Kolline et Népal
(encore lui !).
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La remise en question fait donc partie du quotidien du
cavalier, qu’il soit débutant ou, si j’en crois les autres articles qui ont
déjà été rédigés pour cette 19ème cavalcade des blogs, confirmé. Et
même si il n’est pas agréable d’y être souvent confronté, elle est indispensable
puisqu’elle nous permet d’évoluer, de nous améliorer.
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