[Cavalcade des blogs #2] Remise en question

29 juil. 2015

Comme en mai, je participe à la 19ème édition de la cavalcade des blogs. (Pour rappel, la cavalcade des blogs est un rassemblement inter-blogueurs : chaque mois, un blogueur héberge la cavalcade autour d'un thème sur lequel chaque participant doit rédiger un article. RDV ici pour plus d'informations).

Ce mois-ci, c'est Larme, du blog Équilibre équestre qui héberge l’événement avec le thème "Remise en question".


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A titre personnel, j’ai souvent dû me remettre en question, notamment sur le plan des études et du travail. Après un échec à un concours, ou un travail qui finalement ne me convenait pas, il m’a fallu m’interroger sur mes compétences, sur mon avenir, jusqu’à ce que je trouve le poste qui me correspondait vraiment.

Et depuis que je monte à cheval, je constate que la remise en question d’un cavalier est également très fréquente.


1. Une cavalière face au doute…


Si un cavalier expérimenté peut remettre en question son approche de l’équitation, ou son enseignement,  je n’en suis de mon côté qu’au début de mon apprentissage. Je n’ai donc pas encore suffisamment de recul sur ce qu’on m’apprend et mes doutes portent essentiellement sur ma capacité à devenir un jour une « bonne » cavalière.

Ainsi, après une mauvaise séance, une chute, ou lorsque je remarque que la peur est toujours présente à certains moments et entraîne chez moi une sorte de régression (je suis bloquée par mes émotions et je n’ose plus faire ce que je faisais quelques semaines auparavant : sauter sans appréhension, galoper sans étriers...), je me demande si je suis vraiment faite pour monter à cheval, ou si je serai un jour capable de surmonter ma peur.

Mais ces remises en question sont nécessaires car elles permettent de se dépasser et de progresser.


2. Douter pour progresser


Face à une telle affirmation, on peut se demander comment il est possible d'évoluer en se remettant très souvent en question. 

Tout d’abord, lorsque je me demande si je suis faite pour monter, je me rends compte que je n’ai rarement été aussi épanouie que lorsque je suis au contact d'un cheval, que je me sens réellement bien dans une écurie et que pour rien au monde je ne pourrais m’en passer. Ce type de remise en question me permet de mettre à l’épreuve ma motivation pour pratiquer ce sport, et donc de m’accrocher malgré la peur que je rencontre parfois/souvent.

De même, après une chute ou une mauvaise séance, je m’interroge sur ma pratique afin de repérer ce qui n’a pas fonctionné, de déterminer la raison pour laquelle j’ai rencontré des difficultés et de comprendre ce que j’ai mal fait pour arriver à une telle situation. En analysant ainsi mes erreurs, je peux espérer ne plus les refaire ou les limiter, ce qui, par conséquent, est censé me permettre de progresser.
Par exemple, après ma chute de Népal en janvier dernier, j’ai compris que j’étais beaucoup trop crispée, j’ai donc voulu trop ralentir mon cheval avant l’obstacle sans mettre plus de jambes ce qui a occasionné un beau refus pour Népal et un beau vol plané pour moi…  Je sais désormais qu’il faut que j’essaie de me détendre face à l’obstacle, que je motive plus mon cheval à l’abord de celui-ci, et pour le moment, ça fonctionne plutôt pas mal au vu de mes dernières séances avec Kolline et Népal (encore lui !).

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La remise en question fait donc partie du quotidien du cavalier, qu’il soit débutant ou, si j’en crois les autres articles qui ont déjà été rédigés pour cette 19ème cavalcade des blogs, confirmé. Et même si il n’est pas agréable d’y être souvent confronté, elle est indispensable puisqu’elle nous permet d’évoluer, de nous améliorer.

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