[Favoris #3] Indispensables de cet hiver : Lutter contre le froid et la boue

Si vous me suivez depuis quelques temps, vous devez savoir que je suis à moitié Drômoise et à moitié Savoyarde. Et dans la partie savoyarde où j'ai dû poser mes valises, nous sommes à 800 mètres d'altitude, au pied des stations. Nous sommes donc entourés de sommets enneigés, et même si les températures se montrent actuellement plutôt clémentes pour la saison, il n'en a pas toujours été de même ces dernières semaines, et nous avons du affronter des thermomètres affichant moins de 0°C.

Alors, si dans la Drôme, un T-shirt, une polaire et une doudoune fine sans manches pouvaient me suffire, il a fallu m'adapter pour parvenir à lutter contre ce froid qui nous gagne des orteils au bout des oreilles.

"T'as vu, Maman ? Je suis bien habillé ! Je peux aller jouer dans la neige maintenant ?"

Ainsi, pour éviter de terminer chaque séance congelée, je me suis d'abord dit qu'il fallait me réchauffer les extrémités, vous savez, ces petites parties perfides qui représentent un infime pourcentage de votre corps mais qui sont capables de vous transformer intégralement en glaçon dès qu’elles sont au contact d’une température un peu basse (sans parler de vos pieds que vous avez l’impression de casser à chaque descente de cheval…).
Je me suis donc tournée vers la collection Kipwarm de Fouganza en achetant leur paire de gants. 
Quant aux pieds, j'ai opté pour la combinaison chaussettes en laine de Fouganza (celles-là même qui ne m'avaient pas convaincue l'hiver dernier quand je les portais avec mes boots d'équitation) et grosses chaussures : j’ai choisi de monter avec mes chaussures de randonnée (une paire basique achetée 25€ en soldes chez Go Sport, pas besoin de se ruiner !). En effet, il n’est pas envisageable de rejoindre mon centre équestre savoyard en boots lorsqu’il y a 20 cm de neige dans le chemin menant à l’écurie, mais également à la carrière : non seulement les chaussures d'équitation ne sont pas parfaitement imperméables (et avoir les pieds mouillés implique qu'on a froid encore plus vite, ce qui n'est pas le but ici !), mais surtout, elles ne sont pas idéales en terme d’adhérence (et si je peux éviter de devoir un apéro avant même d’avoir vu l’ombre d’une crinière…).

Pour le reste du corps, j'ai choisi d'adopter la technique de l'oignon, mais pour éviter de ressembler à Bibendum, j'essaie d'être stratégique, en suivant certains préceptes de cet article.
J'ai donc visité d'autres rayons de mon Décathlon que celui réservé à l'équitation, et j'ai ainsi déambulé jusqu'au rayon "ski & snowboard" (ou plutôt la tête de rayon, mais tout ceci n'est que détail...) jusqu'à trouver le GRAAL les sous-vêtements techniques. J'ai ainsi jeté mon dévolu sur un sous-pull FlowFit de Wed'ze et des leggings en polaire (là, j'ai triché, j'en ai trouvés pour pas cher dans mon supermarché) tout doux et tout chaud !
Je complète ma tenue par une polaire Quechua et une parka Lafuma (que je traîne depuis près de 15 ans mais qui ressemble fortement à celle-ci) et un pantalon d'équitation basique.

J'ajoute aussi parfois (notamment dans la Drôme quand il fait frais car en Savoie, la parka me suffit généralement) une écharpe tube (achetée chez Camaïeu, mais Fouganza a créé un produit similaire en polaire cette saison) qui présente le non négligeable avantage de ne pas pouvoir se défaire ni s'accrocher n'importe où : on a chaud tout en restant en sécurité !

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Dans la Drôme en revanche, pas de neige. Mais des précipitations malgré tout, ce qui se traduit par des carrières humides et des chevaux plein de sable mouillé en fin de séance. Pour en venir à boue bout, j'ai redécouvert une petite brosse, achetée il y a déjà quelques temps, mais qui n'avait pas su me conquérir à l'époque. Elle a pourtant su se faire une place dans mon cœur récemment, j'ai nommé la célèbre Magic Brush. 

Quand je l'ai eu en ma possession, je l'ai testé sur les membres de Népal qui sont généralement recouverts de poils collés, mais le résultat n'était pas saisissant (d'où une certaine déception alors qu'on en parlait comme d'une brosse miraculeuse). Puis cet hiver, j'ai voulu à nouveau m'en servir pour retirer la boue des jambes des chevaux que je montais, et ce fut une révélation : le sable humide se retire très facilement et quand la brosse est sale, il suffit de la tapoter une ou deux fois contre un mur pour enlever tout ce qui s'y trouve coincé. Je retire ainsi l'essentiel du sable et n'ai plus qu'à passer un coup de bouchon et de brosse douce pour finaliser le pansage des membres. Elle est également idéale pour enlever les saletés sur la tête du cheval grâce à ses picots souples (testée en douceur et approuvée par Iroise la semaine dernière). En bref, la Magic Brush est devenue mon indispensable de l'hiver en terme de matériel de pansage (avec ses copines étrille américaine et étrille molle, bien entendu !)

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Et vous, comment résistez-vous à l'hiver ?