[JdB #48] 28 mars 2015 - Barres au sol

30 mars 2015

Toute la semaine, l'application Météo France s'est montrée assez inconstante quant aux prévisions de ce samedi. D'ensoleillée à pluvieuse en passant par nuageuse on ne sait pas trop à quoi s'attendre pour cette séance matinale. Finalement, le soleil brille et le ciel est bleu au réveil. Les nuages n'apparaissent qu'au cours de la matinée mais nous restons au sec pour toute notre séance.

Je monte Kolline aujourd'hui, car je ne connais pas le programme du cours et je sais qu'elle est plutôt top en règle général. Je vais la voir au box, la caresse, commence le pansage, puis me dis qu'on pourrait profiter du beau temps pour continuer dehors. Je vais donc chercher le licol, mais la jument ne l'entend pas de cette oreille et me tourne le dos dès que j'approche. Je me retrouve face à sa croupe, qu'elle me présente dès que je bouge. Je repose le licol et retente une approche mais j'ai toujours la même vision. Je sais que Kolline n'est pas méchante, mais je ne suis quand même pas très rassurée par son attitude. Sur les conseils d'un camarade, je reviens avec un morceau de pain, et la réaction est immédiate, je redeviens la "meilleure amie" de la jument. En revanche, j'abandonne l'idée de la sortir de son box et effectue tout son pansage à l'intérieur, elle ne bouge (presque) pas d'une oreille.

Une fois équipée, nous sortons de l'écurie. Je discute avec une camarade de reprise, et nous ne voyons pas que le top départ a été donné. C'est donc avec "un peu" de retard que nous rejoignons la grande carrière.

Je me mets en selle (en trébuchant lamentablement quand Kolline s'écarte un peu et que mon pied droit reste bloqué par une motte de sable... Je me relève rapidement mais il y a malheureusement un témoin et je me fais bien charrier... Il y aura donc un petit apéro la semaine prochaine, même si je proteste car je n'étais pas à cheval. Ben oui, j'avais encore un pied par terre après tout !) et nous mettons nos chevaux en route.

Après avoir fait marcher nos fiers destriers, nous nous mettons au trot. Je me retrouve avec une jument parfaitement à l'écoute, qui répond à la moindre pression de jambe, au moindre mouvement de rênes ou de bassin... La détente se passe donc très bien, que ce soit au trot ou au galop.

Nous commençons alors le travail sur les barres au sol, dans le but de "bosser" la cadence et les trajectoires. Dans un premier temps, nous avons quatre barres espacées de 3-4 mètres sur la piste. Nous les passons au trot, aux deux mains, pour travailler l'impulsion, et notre position afin de rester bien au centre des barres.
Puis nous passons sur la diagonale, toujours au trot, avec des barres plus resserrées afin de préparer l'exercice suivant (qui fera intervenir du galop) en cherchant à améliorer position et trajectoire. Je dévie sur la droite, j'essaie donc d'améliorer ce défaut lors du passage suivant ce qui n'est pas trop mal.
Nous terminons par un combiné des deux exercices précédents : la diagonale au trot puis les barres de la piste au galop :
Sur le premier passage, j'ai le même problème qu'auparavant : je dévie sur la droite. En revanche, la transition trot-galop se fait sans difficulté. Il suffit que je recule légèrement la jambe externe pour que Kolline parte. Pour le second passage, je veille à améliorer la trajectoire en ayant plus d'effet sur la rêne externe pour éviter que la jument parte trop sur l'épaule. Le résultat est nettement meilleur.

Nous finissons la séance sur un peu de pas avant de ramener les chevaux à l'écurie où un bon pansage et une bonne ration les attendaient.

Bilan : 
Une bonne séance, tranquille, avec une jument vraiment agréable à monter (même si je craignais le cours vu son comportement au box). J'envisage de la choisir un peu plus souvent, peut-être même en saut, mais je sais qu'elle est très dynamique à l'obstacle, alors j'hésite encore un peu...


[Favoris #1] Comment j'ai surmonté l'hiver...

26 mars 2015

ENFIN !!! Depuis vendredi, c'est officiellement le printemps ! Adieu le froid, la neige, les fortes pluies... Bonjour le soleil, les fleurs qui poussent et les oiseaux qui chantent... Bon OK, tout ça n'est que pure théorie, et ce n'est malheureusement pas dit qu'on soit réellement sorti de l'infâme saison qu'est l'hiver. Car NON, je n'aime pas l'hiver, le froid, la neige, la pluie, les journées si courtes qu'on ne voit la lumière du jour qu'à travers les vitres de son bureau/collège/lycée/travail (barrez la mention inutile)...
Mais imaginons que ce soit le cas, que l'hiver soit bel et bien terminé. Je vous explique aujourd'hui comment j'ai survécu à cette saison pénible grâce à quelques uns de mes favoris durant cette période.

étrille américaine pansage équitation
Côté pansage, l'indispensable de l'hiver est bien évidemment cette bonne vieille étrille américaine que beaucoup de monde vénère à cette période de l'année ! Rien de tel quand le sol est boueux et que notre fidèle compagnon a pris un malin plaisir à s'y rouler dedans. Le pansage s'annonce long et compliqué, mais grâce à ce petit bout de métal, la plus grande partie de la boue séchée se décolle en un nombre réduit de passage.
bouchon pansage équitation
L'inconvénient de cette étrille est qu'elle ne se passe que sur les parties charnues du cheval. Sauf qu'après une séance dans la boue, les jambes du cheval ont besoin d'un coup de brosse efficace. Et pour cela, j'ai récemment trouvé le bouchon idéal, dont je vous parlais il y a quelques temps. En veillant à le passer délicatement car les fibres sont assez dures, on obtient un très bon résultat.


Côté cavalier, qui dit "hiver" dit "doigts et orteils gelés, corps frigorifié"... Un bon équipement est donc indispensable.
Lorsque j'arrivais au club, j'avais toujours une écharpe tube, pratique car on ne se retrouve pas avec les extrémités qui volent dans tous les sens... En général, je la gardais le temps du pansage et la quittais avant de me mettre en selle, afin de ne pas avoir trop chaud à cheval.
Je portais également un polo à manches longues (ou un sous-pull à col roulé sous un polo à manches courtes), sous une polaire ou un gilet/sweat. Je rajoutais, s'il faisait un peu froid, un gilet sans manches qui donne une plus grande liberté de mouvement qu'une doudoune. (Cette année, je n'ai pas eu besoin de plus, nous n'avons pas du affronter de grands froids. En revanche, l'hiver dernier, je montais plus tard dans la journée, les températures étaient donc plus basses, et je rajoutais une seconde polaire.)
Enfin, une paire de gants se révélait indispensable.
vêtements équitation hiver

Et vous, quels ont été vos indispensables de l'hiver?

[JdB #47] 21 mars 2015 - Mise en selle

23 mars 2015

Quand je monte en voiture, une petite pluie fine commence à tomber. Je vais quand même au centre équestre, au cas où une éclaircie se présente. La pluie se calmant, mon moniteur me propose Indra ou Nika. La première étant déjà montée, je choisis Nika.
Je vais la chercher dans son box, elle reste assez calme pendant tout le pansage (elle ne lève le postérieur qu'à deux reprises, je la gronde un peu tout en veillant à être plus douce dans mes gestes, et tout se passe bien.)

Nous rejoignons la petite carrière où la pluie reprend doucement, je me mets en selle et nous nous mettons au pas. Après avoir fait marcher les chevaux, nous commençons la détente au trot. Nika est très à l'écoute de mes différentes demandes. Au galop, je me retrouve avec une jument très motivée qui accélère, mais je me sens assez à l'aise et ne panique pas. Quand je commence à en avoir assez de la vitesse, je place Nika sur un cercle pour la faire ralentir. Je finis le tour de galop en laissant ma cravache sur le bord de la carrière, je n'en ai absolument pas besoin aujourd'hui !

Nous pouvons alors attaquer la mise en selle.
Nous alternons dans un premier temps trot assis, trot enlevé et équilibre, avec quelques figures de manège (des cercles essentiellement). Il faut que j'arrive à trouver la bonne position en équilibre car je me suis rendue compte que je m'accrochais trop aux rênes et donc que je tirais trop sur la bouche de mon cheval pour me stabiliser, même en me tenant à la crinière, ce qui gênait Nika.
Puis nous travaillons sans étriers au trot assis et au trot enlevé. Nika chauffe un peu et part au galop, je ne panique pas et la remet au trot (en me tenant quand même à la crinière, on ne sait jamais...). Un mal de crâne que je traîne depuis deux jours se réveille, je ne peux donc pas aller au bout de chaque exercice, mais je fais de mon mieux.
Nous terminons par un travail sur les transitions trot-pas, trot-galop, trot-arrêt Nika a encore une fois tendance à accélérer, et se retrouve dans un trot rapide quand on attend un trot de travail, voire au galop. Peut-être que mes demandes ne sont pas assez précises, j'ai un peu de mal à canaliser la jument

Nous faisons marcher les chevaux et rentrons nous mettre au sec.
Je fais un pansage assez rapide à Nika (mon mal de tête s'étant intensifié) et termine par une petite séance câlins au calme pendant que la demoiselle savoure son grain


Bilan de la séance : une petite séance tranquille, une jument dans un bon jour et sur laquelle je suis de plus en plus à l'aise. Ça fait plaisir de temps en temps !

[Débuter en équitation #4] La première chute

18 mars 2015

Vous avez commencé l'équitation et vous n'avez toujours pas goûté à la joie de votre première chute ? Ne vous inquiétez pas, ça va venir ! Mais comment réagir face à celle-ci (et à toutes celles qui suivront...) ?
chute équitation cheval
Source : ici
La première chose à faire est de se relever, pour évaluer l’étendue des « bobos ». Bien souvent, les chutes de cheval ne provoquent pas de graves blessures, seulement quelques bleus et des courbatures dans les jours qui suivent.

Si tout va à peu près bien, si vous n’êtes pas trop sérieusement blessé, remettez-vous en selle immédiatement. En effet, si vous attendez trop longtemps, la peur va commencer à s’installer, et plus vous attendrez, plus vous appréhenderez votre reprise.
Vous n’êtes cependant pas obligé de faire le même travail que les autres, soit parce que vous appréhendez, soit parce que même si vous n’avez pas de grosses blessures, vous avez malgré tout un peu mal. Vous pouvez rester au pas ou au trot, ce que j’ai fait lors de ma première et ma dernière chute : du pas sur la première parce que j’avais le bassin un peu « en vrac » et que j’avais mal dès que j’essayais de me mettre au trot enlevé, du pas et du trot sur la dernière parce que je ne sentais pas le cheval que je montais dans un très bon jour et que j’avais peur de me relancer sur un obstacle…
En effet, cela reste, à mon avis, important de se retrouver sur le dos du cheval : ça nous permet de ne pas rester sur une mauvaise note avec ce cheval, de surmonter un peu notre peur…

Une fois à cheval, vous verrez que votre moniteur et les autres cavaliers feront tout pour dédramatiser la situation (sauf si vous êtes dans un groupe qui n’est pas sympa… dans ce cas, changez-en…) et ils auront raison : il n’y a aucune honte à avoir lorsqu’on tombe de cheval, c’est arrivé à tous les cavaliers, et ça leur arrivera encore !

Puis, quand vous serez remis de vos émotions, remettez-vous en question : pourquoi êtes-vous tombé ? En réfléchissant à cela, vous essaierez de comprendre les erreurs que vous avez faites et qui vous ont amené au sol  (quitte à vous faire aider de votre moniteur, mais vous verrez que rapidement, vous comprendrez vos chutes seul), et ce afin de pouvoir les corriger et donc de progresser ! Toute chute doit se révéler formatrice.
Attention cependant à ne pas rendre le cheval responsable de votre chute : c’est rarement le cas, surtout lorsqu’on débute (d'autant plus que votre club n'a aucun intérêt à vous laisser monter un cheval vicieux si vous débutez) : on ne demande pas correctement au cheval ce qu’on attend de lui et il répond alors comme il le peut. De plus, en rendant le cheval responsable, vous développerez une peur vis-à-vis de lui, ce qui vous rendra les séances de travail compliquées.
chute équitation cheval
Source : CSO de merde
En ce qui me concerne, sur six chutes, cinq sont dues à des erreurs de ma part (notamment quand il s’agit d’accompagner le saut). La sixième a été causée par un gros écart d’Indra  qui ne voulait pas aller là où je lui demandais (et même pour celle-là, avec le recul, je pense que j’étais aussi en partie responsable…). Depuis, j’ai peur de sauter avec elle (d’autant  que je l’ai vue « faire » tomber plusieurs cavaliers dans cette discipline) alors que je n’ai aucun souci sur le plat (au contraire d’ailleurs), ce qui rend compliquées mes séances d’obstacles puisque je l’élimine directement lorsque je sais qu’on doit sauter. Mais si je lui faisais (et surtout me faisais…) plus confiance, tout pourrait très bien se passer. La seule fois où je suis remontée sur son dos, je me suis tellement bloquée que je ne me sentais pas capable de faire un parcours avec elle, et elle l’a bien senti puisqu’elle ne donnait que le minimum (un saut et on rejoint les copains sur le bord…).

Et enfin, dites-vous que c’est la première, mais que ce ne sera pas la dernière… Il paraît qu’il faut une centaine de chute pour devenir un bon cavalier… Accrochez-vous, vous allez tâter le sol encore quelques fois dans votre vie…
chute équitation cheval
Source : CSO de merde

[JdB #46] 14 mars 2015 - Dressage

17 mars 2015

Le compte-rendu a tardé à arriver, je m'en excuse, mais la fatigue a été la plus forte ces deux derniers jours...
Lorsque je monte dans ma voiture pour rejoindre le club, je constate sur mon pare-brise que les premières gouttes commencent à tomber et que leur intensité ne fait qu' augmenter tout au long de la route. J'arrive donc au centre équestre en peu pensant que le cours sera annulé. Finalement, la pluie cesse un peu avant 11h et nous passons entre les gouttes pendant toute la séance.

Mon moniteur me laisse le choix entre Népal et Nika qui est déjà en cours. J'opte pour Népal afin de pouvoir passer du temps à m' occuper de lui et d'éviter à Nika de cumuler deux séances (dont une un peu humide...).

Comme à son habitude, Népal est calme pendant le pansage. Il lève toujours un peu la tête au moment de passer le filet mais j'y vais en douceur et conqtate qu'il y a beaucoup d'améliorations à ce niveau depuis quelques temps.

Je rejoins la carrière un peu en retard (j'étais bloquée derrière deux cavalières qui, je croyais, monter avec nous. Les voyant arrêtées, je pensais être dans les temps, mais ce n'était pas le cas...). Je me mets rapidement en selle et dans la précipitation, je croise mes rênes (et m'étonne que Népal ne réponde pas à mes demandes... j'ai donc enclenché le mode "boulet" dès le début de séance, ça promet pour la suite...). Une fois le problème réglé, nous commençons à détendre nos chevaux au trot, puis au galop. Tout se passe relativement bien même si mon cheval me surprend au galop : lui qui a longtemps eu du mal à partir au galop, notamment dans la petite carrière, démarre très bien et se prend pour un cheval de course face à un grand gaillard de 15cm de plus que lui... il ne repasse quasiment pas au trot de toute la détente.

Puis nous travaillons sur des barres au sol parallèles pour travailler la cadence et la régularité des foulées des chevaux.
Nous commençons au trot à chaque main, d'abord sur deux barres puis nous augmentons progressivement jusqu'à cinq. Népal comprend bien ce que j'attends de lui, même si je le plaçais au départ sur une allure trop rapide. Il reste dans une bonne cadence pour franchir toutes les barres, j'essaie pour cela de bien utiliser mes jambes et ma voix.
Puis nous nous plaçons au galop à main gauche pour passer trois barres plus espacées. Cette main nous avantage car Népal a une tendance à être gaucher. Il ne comprend pas tout de suite comment s'y prendre pour réussir l'exercice, touche les barres et ne garde pas toujours le galop. J'essaie de le garder dans un bon rythme avec mes aides et il termine par deux passages parfaitement exécutés. Je le récompense d'une grosse caresse à chaque fois.

Je mets pied à terre, laisse Népal à un collègue qui a un cours compét' avec lui et récupère Sultane pour m'occuper d'elle et la conduire au box.

Bilan : Une petite séance tranquille et agréable avec un cheval qui est en progrès constant : lui qui avait du faire 10 balades dans toute sa vie a beaucoup progressé en un an ! (je me souviens de mon premier cours avec lui, je m'étais "battue" contre lui pendant une heure, alors que je prends plaisir à travailler avec lui sur le plat à présent)

[Débuter en équitation #3] Quel autre matériel peut s'avérer nécessaire pour la suite ?

11 mars 2015

Dans un précédent article de la série "Débuter en équitation", je vous avais listé le matériel de base à avoir lorsqu'on commence. Une fois celui-ci acquis, vers quel matériel vous tourner et pour quelle(s) raison(s) ?

Les "indispensables"


gants équitation cheval
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Une paire de gants va s'avérer nécessaire dès que les températures commenceront à descendre, pour éviter à vos doigts de finir comme de petits glaçons... De plus, lorsque vous vous trouverez sur un cheval qui a tendance à essayer de vous arracher les rênes (non, Nika, je ne pense ABSOLUMENT pas à toi...), vous serez content(e) que des gants protègent vos précieuses mimines !
Vous en trouverez de différentes sortes dans différents magasins. Choisissez-les bien ajustés à votre main, car ils vous gêneront dans la tenue des rênes s'ils sont un peu trop longs (je vous parle en connaissance de cause...)
J'en avais pour ma part deux paires (venant toutes deux de chez Décathlon), l'une pour l'été et la seconde (dont j'ai perdu un gant samedi) un peu plus épaisse pour l'hiver.

gilet protection équitation cheval
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Un gilet de protection permet, comme son nom l'indique, de vous protéger le dos en cas de chute. Il n'est pas obligatoire, mais certains préfèrent monter avec. D'autres en revanche trouvent qu'ils se sentent moins à l'aise avec. C'est pourquoi il faut bien choisir son gilet, d'autant que ça représente un certain investissement.
En ce qui me concerne, je n'ai pas encore trouvé la perle rare. J'en cherche un car je pense que le porter me permettra de moins appréhender la chute et donc de reprendre peu à peu confiance dans certains domaines. Mais les quelques gilets que j'ai testés ne me convenaient pas. Je poursuis donc mes recherches...


Les "anecdotiques"


pansage équitation cheval
En général, les centres équestres fournissent le matériel de pansage. Mais si ce n'est pas le cas, ou si vous avez envie d'avoir vos propres brosses, vous pouvez investir. Pour commencer, vous pouvez vous tourner vers le pack Equerry de Fouganza qui contient les brosses essentielles (bouchon, brosse douce, cure-pied, étrille en plastique). Vous pouvez y ajouter une étrille américaine, très pratique l'hiver, ainsi qu'un sac de pansage ou une petite mallette pour tout transporter.

Tout simplement pour se faire plaisir, vous pouvez également investir dans des licols, ou tapis, vous créer des ensembles...
tapis équitation cheval
Crédits photo

[JdB #45] 7 mars 2015 - Mise en selle

8 mars 2015

Un beau soleil brille sur la région en ce moment, ça va donc être agréable d'être à cheval.

Quand j'arrive au club, tous les chevaux sont déjà montés. Je n'aurai donc pas à m'occuper de mon cheval avant la séance (ce que j'aime bien faire et qui influence généralement mon choix), j'opte donc pour Nika. Je me dis que pour de la mise en selle, elle ne sera pas mal. Nous observons les cours de 10h pour voir comment se comportent les chevaux que nous allons monter. Nika semble pleine d'entrain, ça promet pour la suite...

Lorsque les jeunes cavaliers mettent pied à terre, je récupère une jument un peu nerveuse, la faute à l'ânesse du club qui se trouve à proximité de la carrière. J'essaie de la faire marcher pour détourner son attention, mais son regard se tourne toujours en direction de la petite bête noire à grandes oreilles, et elle respire fort et rapidement... Je me dis à ce moment là que la séance promet d'être sympathique... ou pas !

Nous nous mettons en selle, faisons marcher nos chevaux. Puis, après quelques minutes, nous détendons au trot. Nika répond assez bien à mes demandes mais reste focalisée sur ce qu'il se passe dehors : elle a peur d'un petit spectateur assis à l'extérieur de la carrière et fait un petit écart à chaque fois qu'elle passe à côté de lui, surveille l'ânesse,... Elle semble malgré tout assez motivée, prête à faire la course à tout moment.

Puis nous nous plaçons au milieu de la carrière pour pouvoir galoper deux par deux. Quand vient notre tour, tout se passe plutôt bien dans l'ensemble, mais au moment de repasser au pas, Népal vient se coller un peu trop près d'elle et elle donne son premier coup de cul de la séance. Rien de bien méchant, mais comme je suis surprise, je me retrouve un peu sur le devant de la selle.

Nous attaquons la mise en selle : trot enlevé, trot assis, équilibre (avec transitions trot-pas-arrêt-trot), puis trot enlevé sans étriers. J'arrive assez bien à accompagner le trot de Nika quand je reste assise, tout se passe plutôt bien, elle ne fait pas de grosses accélérations ni d'écarts comme il y a quelques semaines...
Puis nous recommençons ce travail en ayant remonté les étriers de cinq trous. Les sensations sont un peu particulières au début, mais ce n'est pas désagréable.

Nous passons ensuite au galop, toujours deux par deux. Je reste au galop assis quand mon moniteur nous demande le galop enlevé ou l'équilibre. En effet, je ne suis déjà pas à l'aise dans ces deux domaines lorsque mes étriers ont la bonne longueur, alors avec des étrivières courtes, je ne me sens pas prête, surtout avec une jument nerveuse. Encore une fois, Népal vient se coller à Nika au moment où on s'apprête à repasser au pas (Népal est un cheval qui cherche à faire ami-ami avec tous ses congénères, mais avec des caractérielles comme Nika ou Indra, ça ne marche pas toujours), et une fois encore, celle-ci donne un coup de cul un peu plus violent que la fois précédente. Je ne laisse pas passer et sanctionne par un coup de cravache sur le postérieur, ce qu'elle n'apprécie pas vraiment puisqu'elle part dans un galop plein d'entrain. Je l'arrête immédiatement en la plaçant sur un petit cercle pour ne pas qu'elle prenne le dessus !

Nous faisons finalement marcher nos chevaux avant de mettre pied à terre et de les ramener au box, où le grain les attend... Nika l'a bien senti puisqu'elle se précipite à son box, et je suis obligée de la faire reculer à quatre reprises pour qu'elle rentre calmement. Et quand elle a rejoint le box, je dois m'y reprendre à trois fois pour pouvoir lui enlever le filet. En revanche, pour retirer la selle et la panser, je n'ai aucune grosse difficulté tant qu'elle a la tête dans la mangeoire, si ce n'est pour lui brosser les jambes et lui curer les pieds... (sa mangeoire étant vide, elle ne restait pas trop en place)

Bilan : Une séance sympathique mais mouvementée. Nika peut parfois être dans un très bon jour et elle est alors hyper agréable, mais aujourd'hui, ce n'était pas totalement ça.
De mon côté, j'ai encore de l'appréhension pour pas mal de choses et il faut dans le futur que j'arrive à me faire violence pour ne pas rester paralysée par mes peurs et pouvoir continuer à avancer.

[TAG #2] L'équitation ?

4 mars 2015

Pour changer des achats (parce que bon, je ne suis pas Crésus, et donc je n'ai pas forcément les moyens de vider le rayon équitation de mon Décathlon, même si celui-ci n'est pas très fourni...) et des revues de matériel (pour à peu près les mêmes raisons), je reviens aujourd'hui avec un TAG écrit, issu de la chaîne Youtube d'EquitFan, appelé l'équitation.

1. Pourquoi as-tu voulu faire de l'équitation ?
J'ai toujours été passionnée d'animaux, et plus particulièrement de chevaux (mais je serais bien incapable de vous expliquer pourquoi...). Du coup, j'ai toujours voulu apprendre à travailler avec eux, à m'en occuper... à évoluer à leurs côtés.

2. Quel âge avais-tu quand tu as commencé ?
J'ai commencé tardivement, à presque 25 ans (en septembre 2013)

3. Quel est le nom du 1er cheval que tu as monté dans ton club actuel ?
Comme bon nombre de cavaliers débutant dans mon centre équestre, j'ai commencé par monter Indra.

4. L'équitation, pour toi, c'est : un sport ? Une passion ? Un passe-temps ?
J'ai toujours détesté faire du sport de l'école à la fac, du coup, j'ai du mal à voir l'équitation comme un sport tellement j'aime la pratiquer. Par contre, après chaque séance de mise en selle, mes muscles me rappellent que malgré tout ce qu'on peut dire, ce n'est pas du sport que pour le cheval...
C'est également (et avant tout) une passion. En effet, je me suis vite rendue compte que j'étais "accro" quand j'ai vu que je "déprimais" à l'idée de ne pas pouvoir me rendre à mon centre équestre pour un weekend... D'ailleurs, même quand je sais que la météo m'empêchera de monter, je m'y rends pour passer un peu de temps avec les gens du club et les différents animaux (n'en ayant plus chez moi, c'est un des rares endroits où je peux avoir un contact privilégié avec des boules de poils...)

5. Quand as-tu rencontré ton cheval préféré ?
Je n'ai pas réellement de chouchou dans mon club, même si je me suis un peu attachée à certains des nounours du club (Gamin ou Népal notamment qui sont adorables) mais surtout à Nika. Malgré son caractère de cochon, je sens qu'elle me permet de progresser et j'aime voir qu'au fil de nos séances,son comportement avec moi s'améliore un petit peu.
Pour répondre à la question : si ma mémoire est bonne, je l'ai montée pour la première fois début 2014, et la séance ne s'était pas très bien passée, je n'avais pas du tout accroché avec cette jument et son tempérament. Et puis en retravaillant avec elle à plusieurs reprises sur la deuxième partie de l'année, j'ai pu voir qu'elle pouvait presque être agréable à monter

6. Qu'aimes-tu le moins chez lui ?
Sa façon d'accélérer le galop quand je ne suis pas à l'aise ou de charger les obstacles, d'essayer de n'en faire qu'à sa tête sur certains parcours...
(Et le plus : en dehors des progrès qu'elle m'aide à faire, elle n'est pas vicieuse malgré qu'elle soit une tête de mule. Elle n'a jamais cherché à me virer intentionnellement de son dos et c'est appréciable !)

7. Comptes-tu l'acheter ?
Non, tout simplement parce que je n'ai pas le niveau, ni la situation professionnelle et financière pour le faire.

8. Comment s'est passé ta première chute grave ?
Je n'ai pour le moment jamais réellement fait de chute grave dans le sens où je ne me suis jamais fait extrêmement mal. La plus douloureuse reste à ce jour ma toute première chute pour laquelle j'ai eu mal au bassin pendant près d'une semaine (j'ai même passé des radios au bout de quelques jours, pour constater qu'il n'y avait rien...). Allez, je vous la raconte... J'avais commencé à monter depuis quelques semaines, je n'avais donc pas un équilibre de fou. Sur un galop avec Enzo, j'ai perdu mes étriers. En bonne débutante que j'étais, je me suis donc crispée et dans un virage, j'ai perdu l'équilibre, j'ai essayé de me cramponner à l'encolure de mon cheval, mais c'était peine perdue, je me suis retrouvée par terre... Quand j'ai du remonter sur son dos, je n'ai rien pu faire d'autre que du pas tant mon bassin me faisait mal.

9. Quelle est ta marque préférée ?
Je n'ai pas de préférence de marque, même si j'achète essentiellement du Fouganza (le magasin le plus proche de la maison étant un Décathlon, ou une sellerie, mais les prix sont un poil plus élevés et je veille à l'état de mon porte-monnaie...)

10. Préfères-tu avoir des équipements assortis ou non ?
C'est toujours plus esthétique, mais je me moque d'avoir un tapis vert et des guêtres bleues avec des protèges-boulet noirs du moment que ces équipements sont adaptés au cheval que je monte.

11. Plutôt chevaux, double poneys ou poneys ?
Etant donné que je n'ai toujours monté que des chevaux, je suis dans l'obligation de voter pour eux, ne connaissant pas les double poneys et poneys...

12. Ton cheval préféré est-il aimé ?
Si on parle de Nika, je ne sais pas trop, mais je n'en ai pas trop l'impression. Elle a plutôt tendance à agacer les petits qui la montent (d'après ce que j'ai compris), notamment parce qu'elle tire beaucoup sur les rênes...

13. Quel nom choisirais-tu pour un poney que tu achèterais ?
Je pense que le poney (ou le cheval) que j'achèterai aura déjà un nom qui lui correspondra, qu'il connaîtra, donc je ne pense pas en changer...

14. As-tu un poney à toi ?
Non, je n'en ai ni le niveau, ni les moyens pour le moment. D'ici mes 30 ans, j'espère....


J'espère que ce TAG vous aura appris certaines choses sur moi. Je vous souhaite une bonne fin de semaine et vous dis à dimanche pour le compte-rendu de ma séance du weekend (en espérant que la météo sera clémente et que donc, nous pourrons monter...)

[JdB #44] 28 février 2015 - Dressage

1 mars 2015

On se remet en selle après quinze jours sans monter (on dit "merci la pluie !"...). Les carrières sont bien humides, les groupes d'avant sont donc partis en trotting. Pour notre part, notre moniteur hésite entre travail dans la grande carrière que nous devrons partager ou balade. Ce sera finalement la première option qui sera choisie.

Ne connaissant pas avec certitude le programme de la séance, le coach étant en extérieur, je ne sais pas trop quel cheval prendre, mais c'est finalement sur Népal que mon choix se portera. Il se trouve en trotting, je dois donc l'attendre en aidant mes collègues à préparer leurs montures (je n'ai pas été très utile, mais si j'ai pu leur faire gagner cinq minutes, c'est toujours ça...).

Je récupère Népal après sa balade et nous attendons que tout le monde soit prêt. Il montre un peu d'impatience mais se calme dès que je le fais un peu marcher. Nous rejoignons la grande carrière où on se met en selle, puis en marche. Après avoir gardé nos montures au pas un moment, nous nous mettons au trot pour notre traditionnelle détente. Népal répond bien à mes demandes. Quand je le lui demande, il prend le galop assez facilement et le garde. Je suis plutôt à l'aise à gauche, un peu moins à droite (ce n'est pas la première fois que je constate que ce cheval doit être gaucher...).

Nous reprenons ensuite le travail sur les transitions commencé il y a deux semaines. Notre moniteur place deux barres au sol, espacées d'une vingtaine de mètres (soit quelques mètres de plus que la dernière fois, pour permettre aux chevaux ayant le plus de mal d'effectuer les différentes transitions attendues).
Nous travaillons à main gauche, tout d'abord avec l'alternance trot-pas-trot. Mon premier passage est assez brouillon : je garde les rênes trop longues et n'arrive donc pas à communiquer à Népal ce que j'attends de lui. Le second est en revanche un peu plus propre.
Puis nous devons effectuer des transitions trot-pas-arrêt-trot. Je parviens à obtenir l'arrêt avant la seconde barre, je pense avoir assez bien anticipé mes demandes et du coup avoir pu obtenir ce que j'attendais. Nous repartons au trot et je caresse (mais j'aurais du le faire dès l'arrêt, pour que Népal assimile mieux la récompense).
Nous terminons sur deux passages de transitions galop-trot. Pour le premier, Népal trébuche, je perds un peu les rênes, peine à les ajuster avant la première barre, nous avons donc un résultat vraiment pas terrible. Le second passage est du coup nettement mieux.
Nous faisons marcher nos chevaux, je descends de Népal pour le confier à un cavalier qui doit faire un cours compét' avec lui et récupère la jument qu'il montait pour la panser et la remettre au box.

Bilan :
Une séance très tranquille, ça fait du bien d'avoir quelques petites réussites de temps en temps. Népal progresse peu à peu et il était nettement mieux que la dernière fois. Il est en plus toujours aussi adorable, ce qui ne gâche rien !